Cyril Serpin, ancien paysan vigneron à Vouvray (Indre-et-Loire), est un sécaédérophile, c’est-à-dire un collectionneur de sécateurs.
Une collection riche de 1 200 sécateurs de modèles différents et 800 à restaurer.
Cinquième d’une génération de paysans présents sur les mêmes terres, rien n’était jeté. » Je voyais des outils chez mon grand-père à qui je posais des questions. C’était des sécateurs. Et c’est ainsi que j’ai commencé en restaurant des sécateurs de famille » , se remémore-t-il.
Au fil des années, il collectionne les sécateurs dont le plus ancien date de 1865. Non seulement il les collectionne mais il les restaure : « Lorsque je rencontrais des anciens, je leur demandais s’ils n’avaient pas des sécateurs tout rouillés, tout pourris. On m’en a apporté des cartons entiers. »
Parti à la retraite il y a cinq ans, Cyril Serpin se retrouve avec plein de sécateurs restaurés et identiques. « Quand j’avais un modèle qui me paraissait intéressant, je le gardais pour moi. Les autres, je les vendais dans des vide-greniers. Cela m’a permis d’autofinancer ma collection et d’acheter de la ferraille pour la restauration. »